United World Project

Workshop

Moi, ambassadeur de paix !

 
9 août 2022   |   , ,
 
Foto de a href=httpsunsplash.com@marlis_akbarutm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyTextMarlis Trio Akbara en a href=httpsunsplash.comesutm_source=unsplash&utm_medium=referral&utm_content=creditCopyTextUnsplasha

Le soin des autres, le respect, la collaboration, le dialogue : telles sont quelques-unes des valeurs du projet « Moi, ambassadeur de paix », que l’AMU promeut en Égypte. Pour ce faire, trente bénévoles ont participé, au cours de ces derniers mois, à une série de rencontres de formation. L’objectif ? Revenir à une culture de paix. 

Ces dernières années, la société égyptienne a connu de profonds changements qui ont vu se détériorer l’esprit de solidarité et de respect des différences, caractéristiques de cette culture, au profit d’une augmentation de la violence : dans la sphère domestique, où elle touche principalement les femmes et les enfants, et dans les écoles, où beaucoup sont victimes de harcèlement. Les actes terroristes ne sont que les manifestations les plus extrêmes de ce climat.

C’est pour cette raison qu’en février et mars 2022 l’ONG Association pour un Monde Uni a lancé le projet « Moi, ambassadeur de paix », afin de promouvoir la construction et diffusion d’une culture de paix, qui redécouvre le dialogue dans le respect et la collaboration, dans le soin des autres et qui surmonte les différentes formes d’indifférence et de haine sociale.

« L’idée d’enseigner ces valeurs en Egypte, surtout en ce moment, est pertinente, – dit Noura, l’une des jeunes-filles choisie pour suivre ce parcours –, car il existe beaucoup d’enfants élevés dans un contexte où le seul objectif est de s’alimenter, avec des parents qui ne voient pas l’intérêt à transmettre des valeurs qui leurs sont complètement étrangères ».

Le projet fut réalisé en collaboration avec un partenaire local, la United World Foundation qui, depuis 2007, s’efforce de transmettre la culture de la fraternité universelle par le biais de projets de développement et promotion humaine, vis-à-vis de situations de fragilité sociale, économique et morale, surtout au Caire.

Dans la première phase du projet, intitulée « Training of Trainers », les participants ont été formés à des activités d’éducation, dans le but de devenir des volontaires aptes à diffuser une culture de paix et de dialogue, tout en respectant les différences.

Lors de la première rencontre, le Président de la United World Foundation UWF au Caire, Saad Ihsan, a décrit les activités de la fondation et les projets réalisés ; il a expliqué quelles étaient les activités spécifiques et les objectifs du projet Moi, ambassadeur de paix, destiné à un large éventail de bénéficiaires : enfants, enseignants, parents, leaders communautaires, spécialistes.

Après cette introduction, les activités de formation ont été menées par Mona Abu Tira – professeur de psychologie à l’Université Ain Shams, l’une des plus prestigieuses en Egypte– et par le professeur Akram, un éducateur expérimenté et compétent.

À ce cours de formation ont participé une trentaine de volontaires, sélectionnés en fonction de la diversité dans leur parcours, de leur culture et de leur âge. Tou-te-s avaient d’ailleurs déjà travaillé au contact d’enfants et démontré leur volonté enthousiaste à s’immerger dans cette nouvelle aventure.

Mushira, l’une des élèves, dit avoir participé à partir d’une exigence personnelle : « Mes enfants étaient devenus grands et je disposais de temps et d’énergie ». Elle s’est ainsi engagée dans cette nouvelle expérience qui, par ce qu’elle en dit, lui fut très utile : « Cela m’a fait revenir à la lecture et à une réflexion sur la façon dont je pouvais aider les enfants d’Égypte ».  De même pour Eman, faire partie de ce Training for Trainers fut un moment important dans sa vie : « J’ai beaucoup appris sur le monde, sur moi-même et sur les autres. Je suis heureuse à l’idée de transmettre ces valeurs et d’avoir découvert que je peux faire passer aux autres ce que j’ai appris, afin de les aider à acquérir compétences et pratiques ».

Maintenant, il faut faire un pas de plus, soit entrer dans la deuxième phase prévue par la formation : mettre en œuvre ce qui a été appris, se mesurer aux enfants, parents et enseignants pour leur transmettre les valeurs du projet Moi, ambassadeur de paix.

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